samedi 25 août 2007

And it's a highway to hell...




Mesdames et Messieurs, laissez moi vous présenter la guitare, Gibson SG, d'Angus Young (AC/DC).

Voilà, un petit aperçu de ma journée d'aujourd'hui, qui n'avait pas du tout pour objectif de rechercher à la trace les effets personnels de guitaristes de rock, ni de paparazzer les autographes. Je suis tombée dessus par hasard, alors que je pérégrinais et maugréais sur ma situation au Power House Museum. Musée un peu foutoir je dirais, où l'on trouve donc aussi bien les Gibby d'Angus que des carlingues d'avion et des vieux jouets en plastique Disney.
Mais où surtout, aujourd'hui, j'étais censé trouvé des GenPets (http://www.genpets.com/), objet de mes articles à rendre obligatoirement pour évaluation. Seul petit problème, c'est que des GenPets, il n'y en avait point. Bloqués qu'ils étaient dans une caisse à l'autre bout de l'Australie.
Du coup, solution de secours: faire un papier sur une conférence de presse bidonnée sur le thème de "Adam Jones, premier homme enceint d'Australie". Comme j'accumule les malchances, en plus de l'acteur Adam Jones, était censé être présent un vrai scientifique pour expliquer les pourquois du comment qu'un homme peut devenir maman. Mais, il se trouve que mercredi, ce professeur de Canberra a eu la bonne idée de se rendre à Melbourne, de traverser les clous, de tomber et de se casser la cheville. Du coup, bye bye Sydney et la conférence...
Enfin, heureusement que les petites déconvenues de dernière minute en reportage, j'y suis habituée. J'ai donc fait tant bien que mal mon papelard sur M. Maman, et promis, si ma note ne se révèle pas trop catastrophique, je publierai ce magnifique article ici-même.

PS: j'en profite pour lancer un appel à la population. Cherche expert ou n'importe qui, qui s'y connaisse en Word press. Je cherche à déménager sur lemonde.fr, mais j'éprouve quelques difficultés à faire fonctionner correctement la plate-forme... Toute aide est la bienvenue.

samedi 18 août 2007

En concert


Attention, le billet qui suit va être particulièrement fourni en texte. Mais j’ai beaucoup de choses à dire sur le sujet, et encore, je me suis restreinte…

Pour ceux qui se demandaient où j’étais passée ces derniers temps, ma réponse va être simple : j’étais au Sydney Entertainment Centre. Késaco ? Un Bercy local, à la fois utilisé pour les compétitions sportives et autres matchs de basket, et pour des spectacles à dominante musicale. Autrement dit, des concerts. Et c’est donc avec M. Robert Zimmerman que j’ai passé mes soirées de mercredi et jeudi.

Ben oui, quand on aime, on ne compte pas. Surtout pas ses heures d’ailleurs. Parce que petite anecdote, lorsque j’ai acheté mes billets – en prévente – je les ai acheté dès l’ouverture des réservations, heure australienne. Et comme il était midi down under, retranchez 8 pour savoir jusqu’à quelle heure Bibi a veillé en France lorsque tremblante, elle s’est procurée les billets il y a 3 mois de ça.
Mais croyez-moi, le jeu en valait la chandelle. Comparé au concert de Paris en avril, c’était incroyablement meilleur. Meilleur son, meilleure set-list (même si à Paris on a eu droit à quelques joyaux comme The Lonesome Death of Hattie Caroll) et surtout bien meilleure ambiance dans le public.
Parce que si le public parisien se disait déçu de la perf’ du Zim’, à Sydney, il en est tout autre. La meilleure preuve étant qu’au départ un seul concert était prévu, mais devant l’engouement général, une seconde date a été rajoutée.

Ensuite, voici quelques petites choses à savoir avant d’assister à un concert de Bob.
1 – Bob ne parle pas entre ses chansons. Jamais. La seule exception étant quand, entre les deux morceaux du rappel, il présente ses musiciens, ses « cow-boys ». Donc jamais ô grand jamais, vous ne l’entendrez demander « alors Sydney, ça va bien ce soir ? ».
2 – Les versions studio des chansons, oubliez-les. Bob les considère comme une preview, une maquette et s’amuse donc à les retravailler chaque soir sur scène.
3 – Les set-lists figées, oubliez aussi. Mis à part quelques piliers, quelques standards, Bob change près de la moitié ses chansons chaque soir. Ce qui est fortement appréciable pour celui qui le voit jouer plusieurs soirs d’affilée.
4 – Selon les jours et l’humeur, les concerts peuvent soit être exceptionnels, soit passables, soit parfois, lâchons le mot, mauvais. Il faut savoir prendre ce que Bob veut bien donner.
5 – Depuis quelques temps, Bob passe les trois quart de son set derrière son clavier, perpendiculaire au public. Donc suivant où vous êtes placé, vous risquez de le voir de dos pendant près de deux heures. La guitare, il en joue au début du concert, pendant en moyenne quatre morceaux.
Une fois que vous avez intégré et accepté ces concepts, préparez-vous à passer une excellente soirée. A apprécier le son très rock, folk et country du moment. A savourer ce que Bob vous offre. Et à Sydney, durant ces deux soirs, c’était superbement bon.

Pour ceux qui ça peut intéresser, ci-dessous les set-lists de ces deux soirées. Et pour ceux qui veulent échanger un minimum leurs pensées sur M. Dylan avec moi sont le très bienvenus, étant donné que je n’ai – malheureusement – pas l’occasion d’en croiser souvent. Donc allez les timides, sortez du bois et let me know your thoughts.

Sydney, Australia
Sydney Entertainment Centre
August 15, 2007

1. Cat's In The Well
2. The Times They Are A-Changin'
3. Watching The River Flow
4. It's Alright, Ma (I'm Only Bleeding)
5. When I Paint My Masterpiece
6. Rollin' And Tumblin'
7. Workingman's Blues #2
8. 'Til I Fell In Love With You
9. A Hard Rain's A-Gonna Fall
10. Tangled Up In Blue
11. Spirit On The Water
12. Highway 61 Revisited
13. Nettie Moore
14. Summer Days
15. Masters of War
(encore)
16. Thunder On The Mountain
17. All Along The Watchtower

August 16, 2007

1. Leopard-Skin Pill-Box Hat
2. Don't Think Twice, It's All Right
3. I'll Be Your Baby Tonight
4. The Levee's Gonna Break
5. When The Deal Goes Down
6. Cry A While
7. Stuck Inside Of Mobile With The Memphis Blues Again
8. Visions Of Johanna
9. Honest With Me
10. Spirit On The Water
11. Highway 61 Revisited
12. Ain't Talkin'
13. Summer Days
14. Blowin' In The Wind
(encore)
15. Thunder On The Mountain
16. All Along The Watchtower

Dernière précision, la photo en tête d’article n’est absolument pas de moi. Elle date de mai 2007 et a été prise par un photographe de l’AP (si je me souviens bien). Mais, pour ma défense, essayer de prendre une photo de concert avec mon appareil et la proximité du public et des vigiles, est assez compliqué. Moi, mes photos, c’est plutôt ça : des « à la Thierry » ;-)


mardi 14 août 2007

1 mois déjà


Cherchez pas le rapport avec la photo et ce post, y en a pas. Enfin pas vraiment, si ce n'est qu'il est question d'anniversaire. Eh oui! Déjà un mois, jour pour jour, que je foule le sol australien (enfin le goudron australien pour être plus exacte).

Mon anglais s'est-il amélioré? Aucune idée. Difficile à dire aussi, puisque je vis la situation au quotidien. Faudrait demander à quelqu'un qui m'a entendu baragouiner au début et maintenant s'il voit une petite différence. Moi, pour l'instant, j'en sais rien. Assurément, je lis les textes tordus plus vite. Mais bon, est-ce vraiment un signe de progrès? C'est comme la sempiternelle question "comment en ayant la même tête qu'hier, on finisse par tellement changer?"...

Bon sinon, pour en revenir au sujet, j'aime bien les anniveraires, je tiens un peu du chapelier fou et de son pote le lièvre de mars. A very merry unbirthday ! For me? For you!

Ben si, finalement, y avait un rapport photo/texte... M'étonne moi même tous les jours (les chevilles, ça va, merci)

Edit: Bon, je viens de trouver une autre image sympa, toujours sur le thème des anniversaires. En tout cas, il ne manque pas d'air...


lundi 13 août 2007

Paparazzi

Je ressors la tête de mes bouquins et d'articles incompréhensibles pour moi (quel est le rapport entre Husserl et son étude des phénomènes spatio-temporels avec l'étude du journalisme??? J'avoue que parfois les choix des textes à lire me laisse dubitative...). Enfin bref, j'émerge un peu pour vous faire voir d'autres clichés pris hier lors de ma visite au zoo.

Prendre des photos d'animaux endormis dans un zoo, voilà qui est utile à la formation d'un journaliste. Bah oui, c'est pas juste venir sur place, claquer sa photo et partir comme le font de trop nombreux journalistes de presse locale de ma connaissance. Au contraire, pour avoir le bon cliché, il faut patienter, attendre, guetter et encore poireauter un peu pour que l'animal se décide à remuer du popotin.


Par exemple la photo de l'émeu, l'espèce de grande autruche avec la tête bleue et le casque de cycliste par-dessus, et bien, près de 20 minutes j'ai attendu pour que le volatile se décide à se lever. Parce que bon, vous me l’accorderez, voir le soit-disant oiseau le plus dangereux du monde couché, c’est pas ce qu’il y a de plus intéressant. Mais debout, on se rend un peu mieux compte des proportions de la bête – et de ses griffes aussi. (D’accord, j’avais du temps à perdre, mais bon, autant amortir le prix du billet d’entrée…)


Les photos de Maman koala et de Petit bout de chou, publiées hier, pareil, j’ai du attendre qu’elle se réveille. Bon coup de pot, j’ai que attendu 5 minutes là. Faut dire qu’il était midi passé et que l’estomac commençait à se creuser. Mais tout de même, patience et longueur de temps… Enfin bon, vous connaissez la suite.


Ahlala, c’est que je me fait l’effet d’un paparazzi animalier avec toutes ces histoires…

dimanche 12 août 2007

Zoo!

Dimanche, il fait beau, 26° au thermomètre et aucune envie de rester enfermer, la tête dans les bouquins. Alors, j'ai fait ma rebelle, envoyé balader Bourdieu et ses théories, et je suis allée au zoo. Au wildlife centre, plus précisément. C'est située juste à côté de l'aquarium de Darling Harbour (objet d'une prochaine sortie), et selon la pub, c'est toutes les espèces animales typiques de l'Australie sous un seul et même toit. Ce qui signifie aussi bien des araignées (beurk), que des oiseaux, des reptiles et les fameux marsupiaux. Ce sont quelques clichés de ces derniers que je vais vous montrer. Et en particulier des koalas - je suis d'ailleurs tombée amoureuse du mignon petit bébé, mais j'ai eu beau discutailler avec les responsables du zoo, ils n'ont pas voulu me le donner...




Maman koala vient tout juste de se réveiller - elle dort jusqu'à 20 h par jour - alors forcément, elle baille un peu. Logique.


Et puis que serait un post sur les animaux australiens sans mentionner l'incontournable kangourou. Mais attention, ici, il s'agit de wallabies, des kangourous modèle réduit. J'espère voir le bumper - grand kangourou roux- une prochaine fois.

vendredi 3 août 2007

Reading is the key





Vendredi soir, j'ai décidé de me faire un petit trip photo "à la Thierry".
Par la même occasion, vous remarquerez la taille des documents polycopiés (ici on appelle ça des Courses Readers, et on les paie aussi assez cher au kilo) avec lecture obligatoire pour chaque cours. Ceci est sans oublier la pile de bouquins dans lesquels il faut investir à côté, et les inévitables dictionnaires. Mais comme nous l'ont répété nos chers profs, "reading is the key". Well...

Puisque l'on parle de cours, voici un aperçu de mon emploi du temps:
- Mercredi : Journalism Studies de 14 à 17 h
- Jeudi : Research and Reporting de 10 à 13 h
- Vendredi : Advanced Print Features de 14 à 17 h.
A première vue, ma semaine n'est pas très chargée. Mais c'est sans compter la montagne de travail perso à fournir. Entre lecture de la tonne de papier précitée, et les reportages et articles à fournir dans la langue de Shakespeare, mon coeur balance...

jeudi 2 août 2007

Back on the web

Après moult péripéties (modems Internet pas compatibles, techniciens informatiques qui programment un rendez-vous mais qui ne viennent pas, et qui quand ils sont enfin là, ne font que la moitié du travail. Heureusement, Papa est là pour m’aider via le téléphone à enfin faire fonctionner l’ordi. Merci Papa.), bref, après moult péripéties, arrachage de cheveux et cris de colère, j’ai ENFIN accès à Internet.

Donc, I’m back on the web again pour de nouvelles aventures.

Pour mes chers lecteurs, voici donc quelques photos de ma visite dans ce haut-lieu touristique qu’est l’Opera House de Sydney et le non-moins célèbre Harbour Bridge. Les clichés datent un peu (22 juillet) et le temps n’était pas forcément radieux. Mais toujours est-il que de se trouver au pied de ces décors de cartes postales, fait vraiment bizarre, surréaliste presque.





On poursuit avec une petite photo de The Rocks, quartier vous vous en doutez, touristique. Et dont la particularité est d'héberger tous les week-ends, un marché incroyable, où l'on peut trouver bijoux et souvenirs en tout genre.



Et on termine par deux vues que l'on peut avoir depuis l'Opera House. La première représente le Royal Botanic Garden, un coeur de verdure entouré d'immeubles, un peu à la Central Park. La seconde, c'est tout simplement les côtes de Circular Quay et de The Rocks.