jeudi 19 juillet 2007

Can I have some change, please?


L’Australie étant une ancienne colonie britannique, elle a longtemps utilisé la livre sterling anglaise. Mais en 1966, pour se différencier d’Albion, les autorités aussies ont créé leur propre monnaie : le dollar australien.
Voilà pour situer le contexte. Je ne vais pas vous faire un cours magistral sur le dollar, mis à part ceux dans mon porte-monnaie, je n’en connais pas grand-chose. Les billets de banque, on oublie aussi : ils sont plastifiés, ont des couleurs criardes et je les trouve plutôt moches (cela dit, d’un point de vue purement matériel, je les aime bien). J’ai plutôt envie de vous montrer les pièces de monnaie qui illustrent, à mon sens, parfaitement la dualité de l’Australie : les racines britanniques et le côte exotique de l’île-continent.
Le côté pile représente toujours la reine Elizabeth. Le côté face, lui, rend hommage à la faune australienne. Un hérisson d'Australie pour la pièce de 5 cents, un ornithorynque pour celle de 20, des kangourous pour le dollar, et l’emblème australien – le kangourou et l’émeu – pour la pièce de 50 cents. La culture aborigène est représentée sur la pièce de 10 cents et celle de 2 dollars.
A noter aussi, que contrairement à la France et à l’euro, la pièce de 2 dollars est absolument minuscule. Et côté appréciable pour nous autre Européens, 1 dollar australien vaut environ 60 centimes d’euro, un bonheur pour le shopping !

PS : Etant donné que je déménage demain, je n'aurais pas accès à Internet pendant quelques jours. Donc, interruption temporaire des programmes. Veuillez nous en excuser.

mercredi 18 juillet 2007

Plus froid qu'en Antarctique


Hier à Thredbo, la température ressentie est tombée à -28°.
Crédit photo : Glen Mccurtayne pour le Sydney Morning Herald


J’avoue que j’ai longuement hésité. Emmener la veste d’hiver ou pas ? Oui ? Non ? Oui ? Et puis finalement, non. Que diantre, me suis-je dit, l’hiver à Sydney, ce n’est pas celui de nos contrées reculées où il gèle, vente et grelotte. Et puis, en bonne fille de l’Est, ce ne sont pas quinze petits degrés au mercure qui vont me faire peur. Hélas, trois fois hélas, j’avais tort.
J’en ai eu la confirmation ce matin, en noir sur blanc, en lisant le Sydney Morning Herald, devant un grand bol de café bien chaud. « Il fait plus froid qu’en Antarctique – pourtant on est en Nouvelle Galles du Sud (NSW) ». Qu’apprend-je dans cet article ? La nuit de lundi à mardi (16 au 17 juillet) a été la plus froide depuis 21 ans. 3,7° le matin dans les environs de Sydney, on est loin des 37,2°. Les Sydneysiders ont tellement froid qu’ils ont explosé le record d’utilisation d’électricité : 13,825 megawatts consommés le lundi soir. A Thredbo (station de ski située entre Canberra et Melbourne), la température à 11 heures du matin était de –7°, et le vent aidant, la température ressentie était de –28° ! A bon entendeur…

mardi 17 juillet 2007

Shuttle


L’aéroport Sydney Kingsford Smith est situé à 10 km de CBD (le centre-ville). Pour rejoindre votre lieu de résidence downtown, il n’y a pas 36 solutions. Ou plutôt si. Un ami peut venir vous récupérer à l’airport, et si on n’a pas cette chance, il reste la solution du train (la gare est juste à côté de l’aéroport), du bus, du taxi et du shuttle.
En débarquant à 5 heures du matin, la première chose que j’ai faite après avoir passé la douane et les services d’immigration, et après avoir récupérer ma valise (défoncée – merci Qantas), c’est de me rendre au student reception desk – l’accueil de l’université pour les étudiants internationaux, et avouons le, un peu paumés. Là-bas, un jeune demoiselle m’a remis mon student package (une enveloppe avec des brochures et dépliants de l’université) et on m’a demandé si j’avais besoin d’aide pour trouver un logement temporaire et un moyen de transport. L’hôtel, pas de problème, je l’avais déjà réservé auparavant, en attendant d’emménager en student residence. Par contre, le transport, je séchais un peu sur la question. C’est là qu’elle m’a parlé du shuttle bus.
Il s’agit en fait d’un minibus qui, à l’identique d’un taxi, vous dépose où vous voulez. A la différence près que l’on paie son ticket 10 $ au lieu d’une trentaine en taxi. Economique donc. Et business florissant aussi, puisque des rabatteurs guettent les touristes à l’aéroport pour leur vendre des runs dans leur compagnie de shuttle. Moi, j’ai voyagé avec Air Connect. Mais rien qu’en attendant le départ, j’ai compté pas moins de cinq compagnies différentes.
Business is business… Cela dit, ils auraient tort de s’en priver. Pour peu que vous ne soyez pas pressé et que faire une petite virée touristique (puisque le shuttle recueille une dizaine de voyageurs différents avec généralement une dizaine d’adresses différentes) ne vous dérange pas, Mesdames et Messieurs, le shuttle est fait pour vous.

lundi 16 juillet 2007

La mer...

Aujourd’hui, j’ai vu la mer ! Voilà, c’était mon cadeau d’anniversaire. Deux jours que j’étais à Sydney, et toujours pas vu la grande Bleue. Alors, today, j’ai pris le taureau par les cornes, mon plan de ville, and I headed to the see. Et quel bonheur de marcher le long du quai, de voir les mouettes et les pélicans survoler les passants, et les bateaux mouiller dans la rade.
Ici, un aperçu du port de Darling Harbour (qui est aussi un quartier commercial, dont je vous reparlerai plus en détails lors d’un prochain billet).




Puisque j’étais dans le coin, j’en ai profité pour aller visiter l’Australian National Maritime Museum. Ca m’a rappelé que l’Australie est une terre d’immigration, que des familles entières ont un jour pris le bateau pour la plus longue traversée de leur vie, tout ça pour trouver un ailleurs meilleur que celui qu’ils avaient quitté. Voir les lettres d’immigrants à leurs familles restées sur le continent, les jouets que les enfants ont emporté avec eux, vous touche vraiment et vous fait sentir proche de ces anonymes.

J’ai également visité le bateau (une copie, en fait) du Capitaine James Cook, le HMB Endeavour. En quelques mots, de 1768 à 1771, le Capitaine Cook a entrepris un grand voyage pour découvrir le Pacifique. D’Angleterre, il a rejoint Tahiti, puis la Nouvelle-Zélande et a exploré la côte est de l’Australie.
A bord, j’y ai rencontré Shirley, une très gentille guide australienne, qui ravie de pouvoir exercer son français, m’a pratiquement fait toute la visite du navire dans la langue de Molière. Grâce à elle, je sais maintenant que le Capitaine Cook était un homme bon mais juste, qui n’hésitait pas à corriger les matelots désobéissants avec un fouet à neuf queues. Que le cuisinier écossais, John Thompson, a perdu une main, mais que cela ne l’empêchait pas de cuisiner pour 94 personnes, assisté de quelques camarades. Que l’astronome embarqué à bord de l’Endeavour pour suivre la course de Vénus, est mort de maladie avant même d’avoir vu l’étoile du berger. Que la maladie était la première cause de décès des marins : lors de la guerre de Sept ans, au XVIIIe siècle, sur les 130.000 hommes décédés, seulement 1.500 ont été tués lors de batailles navales…
Je m’arrête là. Je vous laisse avec quelques images de l’Endeavour, avec en toile de fond, les buildings de CBD.


dimanche 15 juillet 2007

Ca y est !

Ca y est, j’y suis. Enfin arrivée à Sydney (prononcez Sidni, ça fait plus couleur locale) après 22 heures d’avion. 22 heures passées les genoux coincés contre le siège avant, les coudes collés au corps (pas pratique pour déjeuner, hein ?). 22 heures aussi à affronter l’air glacial mais climatisé : bilan un rhume et les lèvres gercées. Mais tout ça n’est pas grave : G’d day, welcome to Aussie, mate !
Et la première impression d’Australie, c’est qu’il fait froid ici ! 6° au thermomètre un 14 juillet, ça calme. Rien d’anormal cependant, ici, puisque jusqu’à début septembre, c’est l’hiver (on a la tête en bas, et je vous le rappelle, les saisons sont inversées, de même que le jour et la nuit). Donc, temps frais et vent glacial. Mais je ne me plains pas : dans l’Outback (le centre du pays), la météo annonce 2° et des chutes de neige pour cette semaine.
Sinon, pour la petite anecdote, sachez que l’Australien est résistant côté température. Tandis que moi, je grelottais sous 3 couches d’habits et de vestes polaires, le spécimen local arpente les rues en t-shirt et short. Bon, tout le monde n’est pas comme ça. J’ai vu des doudounes et des bonnets de sortie, mais j’ai aussi croisé des minijupes et tongs. Diversité, c’est le maître-mot down under.

PS : un gros gros gros merci à l’hôtesse Qantas à Francfort qui a laissé passer ma grosse valise de 27 kilos (au lieu des 20 requis) sans me faire payer de supplément. Elle s’est contenté d’un simple « Es ist ein bisschen schwer » (c’est un peu lourd). Avec mon air de poussin perdu (première fois que je prenais l’avion), elle a dû s’attendrir, ou alors se dire que décidément, elle est plus à sauver celle-là !

jeudi 12 juillet 2007

D-Day




Le jour J. Bientôt le grand voyage, the big journey. Accompagnée de valises obèses...
A dans quelques jours (en attendant de trouver une connexion internet qui me permette de raconter mon aventure dans le vol QF6 Frankfurt-Sydney).

dimanche 1 juillet 2007

Ca devient critique...


A croire que c’est de saison. Le début de l’été, le bac, les départs en vacances, les bouchons sur les autoroutes, Al Quaeda qui refait des siennes, les contrôles renforcés dans les avions. Dans le journalisme, on appelle ça un marronnier. Et depuis quelques années, ça ne loupe pas.
Sans compter que forcément, cette année, je suis un minimum concernée par la situation. Je dis bien un minimum : si je prends bien l’avion dans exactement 11 jours, je pars d’Allemagne pour atterrir en Australie. Pour l’instant, dans ces deux pays, c’est plutôt tranquille question alerte terroriste. N’empêche que le tout ne constitue pas un climat idéal pour partir l’esprit tranquille...

Photo : AP

Lu sur LCI.fr
" Un nouvel attentat est attendu de façon "imminente". Londres ne cachait pas son inquiétude samedi soir, en relevant à "critique" le niveau d'alerte terroriste, son maximum au Royaume-Uni. Cette décision a été prise à l'issue d'une nouvelle réunion du comité de crise anti-terrorisme "Cobra", qui rassemble en cas de crise touchant à la sécurité nationale les responsables des principaux organes du gouvernement, les services de renseignement (MI5, MI6) et Scotland Yard.
Depuis 48 heures, le Royaume-Uni vit en effet à nouveau dans la psychose d'une vague d'attentats terroristes. Vendredi, la police a déjoué un double attentat à Londres et samedi, une voiture en feu a percuté un terminal de l'aéroport de Glasgow, dans le sud de l'Ecosse. Samedi soir, le nouveau Premier ministre Gordon Brown a fini par reconnaître que l'attaque du terminal était bien un "attentat", alors que les autorités parlaient jusque là "d'incident sérieux". L'attaque s'est produite vers 15h, heure locale, quand une voiture a pénétré à l'intérieur du terminal, en feu. Le conducteur du véhicule et le passager ont rapidement été arrêtés, tandis que le terminal était évacué et que tous les vols étaient suspendus. "

PS: Ca se rapproche...

Attentats manqués en Grande-Bretagne : un huitième suspect interpellé en Australie
LEMONDE.FR avec Reuters et AFP 03.07.07 06h28 • Mis à jour le 03.07.07 08h27
Un huitième suspect dans l'enquête sur les voitures piégées de Londres et l'attaque contre l'aéroport de Glasgow a été interpellé à Brisbane, en Australie, ont fait savoir, mardi 3 juillet, les autorités australiennes. Il s'agirait d'un ressortissant indien, mais cette information reste à confirmer. La police britannique avait indiqué, lundi, qu'un huitième homme avait été interpellé à l'étranger, mais sans préciser où.
Le huitième suspect, âgé de 27 ans, a été arrêté alors qu'il cherchait à quitter le pays, a annoncé le premier ministre de l'Etat australien du Queensland, Peter Beattie. Selon les médias australiens, il était en partance soit pour Singapour, soit pour Kuala Lumpur, en Malaisie.