jeudi 26 juin 2008

'foirés de techniciens!

Màj du lundi 30: alors les nouvelles aujourd'hui, d'après The Australian, la rencontre entre la Qantas et les syndicats a été repoussée à mercredi. Des vols intérieurs sont toujours annulés à cause de l'après-coup de la grève de la semaine dernière. Mon vol, le QF5, part tantôt à l'heure, tantôt avec une douzaine d'heures de retard, selon l'humeur. Semblant de bonne nouvelle pour l'instant: pas de grève prévue cette semaine (a priori).

Breaking news: aujourd'hui, vendredi 27, seulement une (1!) heure de retard pour le vol QF5 (et accessoirement 19 vols intérieurs annulés) et l'annonce d'une rencontre entre les dirigeants Qantas et les syndicats lundi. On y croit, on y croit!


Il y a des choses parfois qui vous gâchent un peu l'existence... Par exemple, je suis dans la dernière ligne droite, dernière semaine sur le sol australien. Je devrais en profiter à fond les ballons. Mais non, au lieu de ça, j'angoisse, je me ronge les sangs, je stresse. Pas la peur de revenir en France. Pas la peur de prendre l'avion non plus. Au contraire, si je suis si nerveuse, c'est parce que j'ai peur de ne pas pouvoir prendre l'avion. A cause des grèves tournantes de la Qantas.

Sois disant, la Qantas ne fait jamais grève et n'a jamais eu un seul accident d'avion. Pour les grèves, on sait maintenant que ce n'est pas vrai. Depuis lundi, les ingénieurs au sol à Sydney, Melbourne, Brisbane et Perth, ont entrepris une grève tournante: ils réclament une augmentation de salaire de 5% et la direction de Qantas ne leur en offre que 3%. Résultat donc, depuis lundi, une trentaine de vol annulés par jour.

La plupart sont des vols domestiques, mais les long-courriers internationaux sont aussi touchés (par exemple le vol QF5, que je dois prendre, connait des retards de 16 h environ). Les grèves ont eu lieu le 23 et 24 juin, mais les effets se font encore lourdement ressentir aujourd'hui. Pour ne pas arranger les choses, des grèves sont prévues demain et samedi.

Paraitrait-il que la Qantas contacte et prévient les passagers dont les vols sont modifiés et/ou annulés. Mouais.

Je ne pars que le 4 juillet, vendredi prochain, c'est à la fois proche et loin. Les choses pourraient très bien s'arranger d'ici là. N'empêche que je stresse d'avoir un coup de fil de la Qantas. Pour tout un tas de raisons, mais notamment:

1- je rends mon appart' le 4 juillet au matin et ne peux donc pas me permettre d'attendre un vol plus tard dans la semaine

1bis- ma ligne téléphone + Internet est coupée ce jour, donc plus accès à aucune info. Pas pratique.

1ter- je n'ai absolument pas les moyens de payer une chambre d'hôtel, donc à moins d'un geste commercial de la Qantas (à qui en début d'année, j'avais payé 100€ pour modifier ma date de retour), je ne sais pas...

2- je me dois à tout prix d'être en France d'ici lundi 7 car j'enchaine des rendez-vous médicaux assez importants pour moi.

3- pourquoi faut-il toujours qu'il y ait des merdes quand moi je dois prendre l'avion (et pourtant Dieu sait que je ne le prend pas tout les quatre matins!)

Enfin bref, vous l'aurez compris, mon moral n'est pas au beau fixe right now, et je prie pour pouvoir prendre mon avion à l'heure et au jour convenu.

A part ça, tout va bien, vraiment.

mercredi 18 juin 2008

Trois-quart face

C'est comme chez Eléonore, quand y en a plus, y a en encore.

Bon, trève de plaisanterie. Voici -encore- une photo de l'Opera House, vue de trois-quart face, que je ne pense pas avoir jamais publié ici sur ce modeste blog.

mercredi 11 juin 2008

Watching the whales

Pour voir les baleines, il vous faut:
- être sur leur lieu de migration, comme par exemple la côte Est de l'Australie entre juin et novembre (ça aide)
- avoir un bateau ou à défaut acheter votre ticket croisière de 4 heures auprès de, au hasard, True Blue
- avoir un dépliant qui vous aide à reconnaitre les différentes baleines et qui vous dit qu'on ne peut pas s'approcher à moins de 100 mètres d'une baleine adulte (300 m si il y a un bébé) parce que c'est la loi et que c'est une espèce protégée
- avoir un ou plusieurs manteaux sur soi (parce que mine de rien, en plein océan, ben, ça caille)
- avoir un appareil photo qui prend des vidéos aussi (une vraie aide)
- avoir une patience d'ange
- (surtout) avoir l'estomac et le coeur très très bien accrochés

Une fois toutes les conditions réunies, on peut avoir droit à un vrai spectacle, un émerveillement et un tour de grand huit gratuit (le bateau tangue pas mal).

Ci-dessous, des clichés d'un groupe de trois humpbacks (baleines à bosse) qui s'amusent à sauter hors de l'eau, à saluer l'équipage de la queue ou de la nageoire... Sans oublier des dauphins qui nous ont accompagnés au large de Sydney Headland, et aussi des paysages qui rappellent l'Europe (ah, bientôt le retour au bercail!).










Edit: voici deux photos, tirées du site de True Blue, prises hier par l'équipage qui avait - il va sans dire - un bien meilleur appareil photo que moi. (Message personnel: Papa, quand vas-tu comprendre qu'il me faut un Reflex?)



dimanche 8 juin 2008

Bondi

D'ordinaire, c'est la plage la plus connue et la plus courue de Sydney, voire même d'Australie. C'est la plage où les surfeurs rivalisent avec les beach babes en bikinis. La plage mythique. Bondi Beach.
Ce dimanche après-midi d'hiver, Bondi prend un tout autre visage. Le ciel gris, la pluie, le froid. Seuls quelques courageux - ou vraiment accrocs - viennent prendre leur dose d'iode et d'écumes quotidienne.
Les appartements avec vue sur l'ocean, le quartier environnant, tout semble terne, éteint. La preuve irréfutable que certains endroits ne sont pas fait pour l'hiver et la grisaille. Seulement l'été, le soleil, les surfeurs et les beach babes en bikini.