lundi 16 juillet 2007

La mer...

Aujourd’hui, j’ai vu la mer ! Voilà, c’était mon cadeau d’anniversaire. Deux jours que j’étais à Sydney, et toujours pas vu la grande Bleue. Alors, today, j’ai pris le taureau par les cornes, mon plan de ville, and I headed to the see. Et quel bonheur de marcher le long du quai, de voir les mouettes et les pélicans survoler les passants, et les bateaux mouiller dans la rade.
Ici, un aperçu du port de Darling Harbour (qui est aussi un quartier commercial, dont je vous reparlerai plus en détails lors d’un prochain billet).




Puisque j’étais dans le coin, j’en ai profité pour aller visiter l’Australian National Maritime Museum. Ca m’a rappelé que l’Australie est une terre d’immigration, que des familles entières ont un jour pris le bateau pour la plus longue traversée de leur vie, tout ça pour trouver un ailleurs meilleur que celui qu’ils avaient quitté. Voir les lettres d’immigrants à leurs familles restées sur le continent, les jouets que les enfants ont emporté avec eux, vous touche vraiment et vous fait sentir proche de ces anonymes.

J’ai également visité le bateau (une copie, en fait) du Capitaine James Cook, le HMB Endeavour. En quelques mots, de 1768 à 1771, le Capitaine Cook a entrepris un grand voyage pour découvrir le Pacifique. D’Angleterre, il a rejoint Tahiti, puis la Nouvelle-Zélande et a exploré la côte est de l’Australie.
A bord, j’y ai rencontré Shirley, une très gentille guide australienne, qui ravie de pouvoir exercer son français, m’a pratiquement fait toute la visite du navire dans la langue de Molière. Grâce à elle, je sais maintenant que le Capitaine Cook était un homme bon mais juste, qui n’hésitait pas à corriger les matelots désobéissants avec un fouet à neuf queues. Que le cuisinier écossais, John Thompson, a perdu une main, mais que cela ne l’empêchait pas de cuisiner pour 94 personnes, assisté de quelques camarades. Que l’astronome embarqué à bord de l’Endeavour pour suivre la course de Vénus, est mort de maladie avant même d’avoir vu l’étoile du berger. Que la maladie était la première cause de décès des marins : lors de la guerre de Sept ans, au XVIIIe siècle, sur les 130.000 hommes décédés, seulement 1.500 ont été tués lors de batailles navales…
Je m’arrête là. Je vous laisse avec quelques images de l’Endeavour, avec en toile de fond, les buildings de CBD.


1 commentaire:

Anonyme a dit…

Le ciel est magnifique... c'est toi qui a pris ces photos ? On a peine à croire que c'est l'hivers dessus ! ;-) Ca a l'air très intéressant en tout cas... vivement les prochains billets. +++
PS : je confirme, mettre un commentaire est un peu chiant avec cette interface !