lundi 29 octobre 2007

Des mouches et des citrons


Quel rapport, me demanderez-vous, entre les mouches, les citrons et le post précédent et les paysages paradisiaques que tu nous as montré, nous faisant au passage bien ch... suer parce que nous, quand même, ben en France, on commence à se geler les miches?

A priori aucun. Mais en cherchant bien, si. Y a comme même un rapport.

D'abord le fait que tout ça se trouve sur mon blog. Argument inattaquable n°1.

Ensuite n°2, à l'inverse proportionnelle de notre douce France, en Australie, il commence à faire sérieusement chaud. Si chaud que toucher quelque chose sans y rester collé est devenu mission impossible. Quand à s'asseoir sur une chaise en plastique,... Bref, je vous fait pas de dessin.

Ensuite qui dit temps chaud, dit en général vacances. Ce que suggérait le post précédent.

Ensuite, qui dit temps chaud, dit aussi lourd. Et tout le monde sait que quand il fait lourd, on transpire beaucoup, car manque d'air. Et qui dit transpiration, dit mouches. Ben vi, c'est pas très glamourous tout ça, mais les mouches sont insupportables en ce moment.

Dieu merci, chez moi, j'ai une moustiquaire. Mais dehors, dans la rue, point. Ce qui fait que les mouches te harcèlent. C'est d'ailleurs assez comique de voir dans la rue tout le monde faire de grands gestes pour chasser ces satanées bestioles.

Enfin, ça te fait rire jusqu'au moment où c'est toi que les mouches attaquent.

Ensuite les citrons... C'est pas que je sois particulièrement pressée (haha, jeu de mot pourri, sorry). Mais en ce moment, je ne peux definitely pas m'éviter de penser à la fameuse pub Pulco Citron.

Mais si, cette fameuse pub où le mec est couché dans son hamac et dit avec un espèce d'accent corse "Fait trrrop chaud pourrr trrravailler". Ensuite, toujours couché dans son hamac (c'est bien un Corse, pas de doute là-dessus), il balance un coup de pied dans l'arbre et tous les citrons lui tombent dessus. Ce qui du coup, abaisse le niveau du hamac, lui permettant de prendre sans se lever (ces Corses, ils en foutent pas une) une bouteille de Pulco directement de la glacière. Y a même la petite musique de fin: "Pulco, pulco, pulco citrooon!". Ca y est, vous resituez?

Et bien c'est précisément cette phrase-là, "Fait trop chaud pour travailler", qui me hante. Parce que chez moi, j'ai chaud, j'ai beau avoir la fenêtre ouverte, y pas le plus petit souffle d'air, mon ventilo fait plus de bruit que de vent et j'ai mal au poignet à force d'agiter mon éventail. Et pour couronner le tout, faut absolument que je réfléchisse et travaille à mon essai de 3000 mots de journalism studies. Et j'y arrive pas.

Alors je passe mon temps à écrire des conneries ici-même. Et ça me fait perdre du temps pour mon essai. Et j'ai pas envie de le faire. Et j'ai chaud. Et je suis collée au clavier de l'ordi, et à une feuille aussi.

Et c'est quand que j'arrête de me plaindre?

Aucun commentaire: