vendredi 28 décembre 2007
J'ai le cafard...
lundi 24 décembre 2007
dimanche 23 décembre 2007
Un p'tit dernier pour la route
samedi 22 décembre 2007
A l'ancienne
Donc aujourd'hui en me promenant à Circular Quay, j'ai eu une idée. Puisque le ciel est déjà gris, pourquoi ne pas prendre des photos en noir et blanc ou en sépia?
Voici le résultat, et je trouve que ça ne rend pas trop mal. Et vous, z'en pensez quoi?
vendredi 21 décembre 2007
Le petit bonhomme en pain d'épice
L'Australie n'est peut-être pas LE pays de Noël, vu la diversité de cultures représentées ici et étant donné que seule une minorité chrétienne fête le petit Jésus et le gros homme en rouge... Mais en tout cas, en marketing et babioles dont on n'a pas besoin mais qu'on achète quand même, le pays a de qui tenir.
jeudi 20 décembre 2007
La moitié de l'Australian Museum
Un tableau aborigène
De l'art aborigène sur les parois d'une grotte cette fois-ci
Une étagère du département de minéralogie
La plus grosse pépite d'or découvert en 1869 dans le Victoria.
67,5 cm de long pour un poids de 71 kg.
Bon rêvez pas trop, celle-ci n'est qu'une copie (pas fou non plus!)
Les oiseaux locaux: des perroquets multicolores
Les saloperies locales: des araignées hyper dangereuses.
La Funnel Web, sorte de grosse mygale, est paraît-il,
l'araignée la plus venimeuse au monde. Mais le musée se montre rassurant: depuis qu'on a inventé un anti-poison en 1981, plus personne n'est mort de sa piqûre.
Et sa copine, la petite Red Back peut vous envoyer illico presto à l'hôpital voire à la morgue si vous n'avez pas été assez rapide.
Il me faut vous préciser que ce sont des espèces qu'on peut croiser à Sydney. Sympa, non?
mercredi 19 décembre 2007
En vrac
Sapins de Noël vu dans le hall de départ de Central Station.
Une allée de Hyde Park pour se remettre de toutes ces émotions visuelles.
mardi 18 décembre 2007
Santa gags
dimanche 16 décembre 2007
Cher Père Noël
Comme je sais que parmi mes lecteurs, il y en a quelques uns qui aiment bien lire mes missives à Santa Claus, je me permet de vous copier ci-dessous ma correspondance.
PS : Et du même coup, j’en profite pour faire de la publicité à la talentueuse Erika. Je lui ai déjà commandé plusieurs créations, et je peux vous certifier qu'elles sont à croquer et que le service est irréprochable.
Donc si vous les filles, cherchez un bijou original et adorable, ou si vous les garçons, êtes en rade de bonnes idées cadeau, c’est par là qu’il faut chercher. Et dépêchez-vous, Noël, c'est bientôt!
Cher Père Noël,
Décidément, les Noëls passent et ne se ressemblent pas. Je me souviens, quand j’étais petite, dès novembre, je passais mon temps à feuilleter tous les catalogues de jouets qui me passaient sous la main, à guetter et observer d’un œil de lynx les pubs à la TV et à scanner en détail les rayons des magasins de jouets. Tout ça pour pouvoir dès début décembre, t’envoyer une lettre de trois pieds de long décrivant le coffre à jouet idéal, celui dont tous les enfants rêvent.
Avec les années, je n’ai pas changé ma méthode. Je suis toujours là, à épier, guetter le cadeau et la wishlist parfaite. Mis à part le fait que des jouets, on est passé à des CDs, du parfum, des bijoux et des vêtements par centaine.
Et puis finalement, si. J’ai quand même un peu changé dans le fond. Peu à peu, mes listes sont devenues plus personnelles, moins superficielles, moins matérielles. Je sais, ça fait cliché d’écrire ça, mais je te jure Père Noël, c’est vrai.
Souviens-toi, il y a deux ans, je t’avais écrit pour trouver du travail à ma sortie de la fac, et merci à toi, je n’en ai pas manqué. L’an dernier, je t’ai demandé de m’apporter du changement dans ma vie, et tu m’as envoyé en Australie.
Cette année, j’y suis. Et ce que j’y vois est vraiment différent de ce à quoi on est habitué Père Noël. Ici, on est en plein été, le soleil est brûlant et j’ai déjà expérimenté les joies du coup de soleil à plusieurs reprises. J’ai même été aussi rouge que ton costume, pour te dire ! Ici, on ne se surprend plus à voir se juxtaposer les tableaux d’un immense sapin richement décoré et de gros messieurs bedonnant en short et claquettes transpirer à grosses gouttes juste en dessous de l’arbre de Noël. Tu verrais les cartes de vœux Père Noël, tu en mourrais de rire ! Si sur la majorité d’entre-elles, tu es en costume et traîneau traditionnels, sur d’autres, tu es en maillot de bain à jouer au cricket sur la plage avec kangourous et koalas ! Je t’assure, c’est vraiment différent, mais une expérience à tenter aussi.
Pourtant Père Noël, à l’approche des fêtes, je ne peux pas m’empêcher d’avoir une boule dans la gorge. Non pas parce qu’il n’y a pas de neige (en général, nos Noëls à nous sont pluvieux), mais parce que pour la première fois, je ne passerai pas Noël avec ma famille, à guetter ta venue, près du sapin. Et ça me fait tout drôle.
Je ne sais pas si j’ai été sage ou non – je pense que globalement oui – mais cette année, je te demanderais uniquement de faire en sorte que je ne me sente pas trop nostalgique lors du jour J. Que je puisse fêter Noël avec mes proches à distance. Que même si on est loin des yeux, on puisse être proche du cœur.
Je t’en remercie par avance Père Noël,
Tendrement,
Cécile
PS : si tu viens dans le coin, n’oublie pas ton écran total, ça cogne dur ici.
vendredi 14 décembre 2007
Mon beau sapin
mercredi 12 décembre 2007
Tours et détours...
Presque six mois – déjà ! – ont passé, et je peux affirmer maintenant en toute connaissance de cause, ce n’est pas uniquement sur la route de Botany Bay à CBD que la chose se produit. Au contraire, c’est un phénomène généralisé, étendu.
Je parle bien sûr de l’architecture de Sydney. L’absence d’homogénéité plus précisément.
Imaginez que vous vous baladez à Paris le long des quais. Oh des ponts anciens, c’est beau. Wouah, Notre-Dame, elle en impose. Dis-moi, c’est pas la coupole dorée de l’Académie française à gauche ? Et le Louvre, qu’est-ce qu’il est grand !
Quand tout à coup, vous tournez la tête, et vos yeux se cognent à une immense tour, identique à celles de la Défense. Non ! Ce n’est pas logique, c’était si beau ce que je voyais jusqu’à présent. Vous pivotez. Votre vue est bouchée par une autre tour, et une autre, et une autre. Ne bougez plus, vous êtes cernés.
Bon, maintenant transposons la situation à Sydney. Sauf qu’ici, on n’imagine plus, on le vit. On est là à s’émerveiller devant la cathédrale St Andrews, les barracks, Town Hall, on rêvasse dans Hyde Park et boum ! On ajuste le focus oculaire et on se prend d’immenses tours phalliques dans la gueule.
Alors bon, je sais, je sais, je radote. Mais franchement, faut avouer que ça dénature tout. Typique, à mon avis, d’une ville qu’on a créé de toutes pièces. Les premiers colons, forcément étaient du 17, 18, 19e siècle, avaient une architecture et un sens de l’esthétique qui leur étaient propres. Puis au fur et à mesure des ans, les colons devenus des hommes d’affaire se sont dits qu’ils avaient à tout prix besoin d’un quartier des affaires et de grandes tours pour abriter leurs millions de bureaux. Comme ils sont pas contrariants, ils ont construit là où il y avait de la place. C’est-à-dire juste à côté de constructions plus anciennes.
Exemple : rien que dans le quartier de l’université, on a Central Station, la gare centrale qui présente une architecture digne du 18 – 19e, puis on a la tour moche de l’UTS, puis une ancienne usine Foster (la bière), puis un alignement de food shops dont les façades ressemblent de près ou de loin à celles des échoppes dans les westerns spaghetti de Sergio Leone. Fi fi fi, ouin ouin ouin… (bon ça c’est la mélodie de Don Leone, essayez d’imaginer)
Bon pour illustrer le tout, quelques photos. Je vous ai mis les moins moches, j’ai eu pitié de vos yeux.
Hyde Park, écrin de verdure et de calme au milieu de CBD... A droite, vue sur les Barracks et les touristes japonais...
... A gauche, ben y'a déjà des tours...
Toujours des tours...
vendredi 7 décembre 2007
Séjour à Port Douglas (fin)
Commençons par les photos et autres curiosités. Mon séjour ayant eu lieu fin novembre, on peut voir des décorations de Noël dans le centre commercial. Et je ne me répèterai jamais assez, voir des décos de Noël par un temps moite et hyper chaud (au bas mot 30°) fait vraiment hyper bizarre. Pas que je sois habituée à des Noëls blancs (en fait, nos Noëls à nous sont plutôt gris et pluvieux), mais simplement que dans mon esprit, fêtes de fin d’année, hiver et froid vont de pair. Va falloir que je me déshabitue pour cette année, tout du moins.
Enfin bon, malgré tout, les Aussies ne perdent pas leur humour, et font comme qui diraient avec les moyens du bord. Le crocodile de Noël, ça vous dit ?
Autre chose marrante vue dans ce centre, des machines à jeu antiques : un penny dans la fente et vous pouvez voir ce que les filles sont quand elles sont seules, avoir la description scientifique de la paume de votre main, faire fonctionner le petit train ou encore voir un sosie de Chaplin profiter des joies de la cave à vin. Bon par contre rien ne me dit si les habitants locaux en sont fans, ou si c’est un bel attrape-touriste. Moi, ils ne m’auront pas eu, pour la simple et bonne raison que j’avais pas de pièce de $1 et que j’avais pas envie de faire de la monnaie juste pour ça…
Enfin la Marina (le port quoi) par temps pluvieux. Comme c'était le dernier jour que j'ai pris la photo, je n'ai pas eu d'autre choix que de composer avec le temps. Mais sinon je vous assure, quand y a du soleil, c'est super mignon.
En gros pour résumer ces quelques jours de vacances, voici un petit inventaire vite fait :
- Nombre de coups de soleil : 6
- Nombre de piqûres de moustiques : 8
- Nombre de moustiques tués : 4
- Nombre de fois où je me suis répétée que la piqûre qui me faisait mal au mollet ne pouvait pas être celle d’une araignée ou d’une méduse (sinon je ne serais plus là pour me poser la question) : 1000 (au moins)
- Nombre de plages/criques visitées : 2
- Nombre de fois où je m’y suis baignée : 0 (car méduses tueuses d’un côté et crocodiles plein de dents de l’autre. Un conseil : pour éviter les méduses, allez-y entre mai et octobre)
- Nombre de fois où un crabe m’a pincé l’orteil : 1
- Nombre de pieds bousillés par le cocktail sable-sel-tatanes en plastique : 2
- Nombre de croisières en bateau : 2
- Nombre de fois où j’ai été malade en bateau : 1 (comme par hasard le jour de la Barrière de corail)
- Nombre de glaces englouties : 4 (parfait !)
- Nombre de litres d’eau transpirés : au moins 10.000
- Nombre de degrés celsius en moyenne : 90 (environ)
- Nombre de fois où je me suis dit que finalement, l’hiver, c’est pas si mal : 1 million
- Nombre de jours où il a plus : 1,5
- Nombre de fois où je me suis dit que ç’aurait été mieux si vous aviez été là : incalculable.
mercredi 5 décembre 2007
Séjour à Port Douglas (4)
Sur ce je vous laisse avec les fleurs colorées du Far North Queensland.
lundi 3 décembre 2007
Séjour à Port Douglas (3)
Ne voulant pas privilégier l’un au détriment de l’autre (tant qu’à faire), je me suis embarquée jeudi pour une croisière de deux heures à bord du Lady Douglas (si c'est pas mignon comme nom de bateau!) sur la Dickson Inlet, bien décidée à voir les fameux salties, crocodiles d’eau salée.
Et bien, j’ai été servie ! Malgré le fait que novembre marque le début de la saison des amours et rende donc les crocos plus difficile à observer, j’ai pu en apercevoir trois et en photographier deux qui étaient nez à nez. Une chose assez rare selon le guide.
Bon trêve de bavardage, voici les fameux reptiles.
Lors de la croisière, on a également pu voir un aigle marin à ventre blanc. Comme il était assez difficile à distinguer sur la photo, j’ai tenté un photomontage assez artisanal, que les puristes m’en excusent.
Et pour finir, quelques clichés de la mangrove et de la Marina vues de l’estuaire. Ce jour-là, le temps était plutôt pluvieux, résultat sur certaines photos, la mer et le ciel se confondent presque, ce qui je trouve, donne un effet assez intéressant à l’image.
Prochain billet : la végétation et les fleurs tropicales.