vendredi 28 décembre 2007

J'ai le cafard...

Y a pas à dire, au fil des jours, j'apprend à connaitre de mieux en mieux ce pays et ses petites vicissitudes. Entre autre point, les cafards. Apparemment ici, ça ne fait ni chaud ni froid aux Australiens. Habitués qu'ils sont à voir ces sales bêtes se pointer en été.
Moi, en bonne Française, ces bestioles m'évoquent la saleté, la crasse, le dégoût. Et bien ici, l'Aussie est blasé. Il sait qu'été rime avec arrivée des cockroaches.
Depuis ce matin, j'en vois des gros qui volent et qui se cognent aux vitres et moustiquaires. En allant faire mes courses, j'en ai croisé trois - dont un que j'ai achevé à coup de tatane. J'ai même eu un envahisseur chez moi, tué par écrasement savatier à côté du canapé. Un 25 décembre, le jour de Noël... Y a mieux comme cadeau.
J'ai pris mes précautions : pièges et insecticide Mortein, journal coincé sous la porte et mouchoir pour comblé l'espace entre la fenêtre et la moustiquaire. Il n'empêche que je ne suis pas rassurée.
Mais apparemment, y a pas grand chose d'autre à faire. Garder un appart' propre, faire une réserve d'insecticide, faire gaffe à ne pas libérer les oeufs quand on les écrase et prier pour qu'il n'y en ait plus d'autres qui pénètrent chez soi.
Bref, le genre de petits détails dont on n'est pas forcément avertie avant d'arriver en Australie et qui font parfois regretter la France...
PS: pour le bien de tous, cet article ne comporte pas de photo. Merci.

lundi 24 décembre 2007

dimanche 23 décembre 2007

Un p'tit dernier pour la route

Je déclare officiellement la chasse aux sapins de Noël fermée. Celui-ci sera mon dernier. Il se trouve à Circular Quay devant ce que je suppose être la Customs House.

samedi 22 décembre 2007

A l'ancienne

A cause - j'en suis persuadée - d'une certaine malédiction chinoise, nous avons à Sydney depuis environ 3 semaines un mois, ce qu'on peut appeller un temps de cochon. Temps gris, ciel bas et lourd - qui pèse comme un couvercle sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis (les initiés auront reconnu) - averses, orages (et désespoir)... Bref, rien de très réjouissant. Ni pour le moral, ni pour les photos.

Donc aujourd'hui en me promenant à Circular Quay, j'ai eu une idée. Puisque le ciel est déjà gris, pourquoi ne pas prendre des photos en noir et blanc ou en sépia?

Voici le résultat, et je trouve que ça ne rend pas trop mal. Et vous, z'en pensez quoi?





vendredi 21 décembre 2007

Le petit bonhomme en pain d'épice


L'Australie n'est peut-être pas LE pays de Noël, vu la diversité de cultures représentées ici et étant donné que seule une minorité chrétienne fête le petit Jésus et le gros homme en rouge... Mais en tout cas, en marketing et babioles dont on n'a pas besoin mais qu'on achète quand même, le pays a de qui tenir.

Voici comment je me suis retrouvée à acheter un kit de décoration pour bonhomme en pain d'épice. Chose absolument indispensable comme chacun le sait. Mais seulement voilà, pour retrouver la magie et l'esprit de Noël, on est un peu prêt à tout. Y compris débourser $10 pour un truc pareil.

Surtout que je suis une sentimentale: maintenant que mes bonhommes sont beaux et décorés, je n'ai aucune envie de les croquer. Manger mes bébés, non mais ça va pas?



jeudi 20 décembre 2007

La moitié de l'Australian Museum

Bon alors, l’Australian Museum. Paraît-il le plus important muséum d’histoire naturelle d’Australie. Fondé en 1827, construction terminée dans les années 1860, il fait face à Hyde Park et rassemble les départements de biologie, paléontologie, botanique, minéralogie et culture aborigène.

Mais en vérité je vous le dis mes chers, j’ai été déçue. Parfaitement. Parce qu’aussi attrayant le menu pouvait-il être, je n’en ai même pas vu la moitié. Et pour cause, la moitié du musée est fermée pour travaux. Et bien sûr, il n’en est pas fait mention sur leur site Internet. Et forcément, c’étaient les départements qui m’intéressaient le plus (anatomie comparée, biodiversité et paléontologie) qui étaient inaccessibles. Super ! Enfin heureusement que grâce à ma carte d’étudiant, je n’ai payé l’entrée que $2,50. Parce que devoir raquer plein pot ($10) pour ne voir qu’un demi musée, ça m’aurait mis les boules (si vous me permettez l’expression).
Donc pour l’instant, je reste sur mes positions : le Muséum d’histoire naturelle – Jardin des Plantes à Paris est nettement plus intéressant. J’aurais voulu qu’on me prouve le contraire. Hélas !…

Enfin, voici tout de même les quelques clichés que j’ai pu faire. Vous n’aurez au moins pas lu ce billet pour rien…

Un tableau aborigène

De l'art aborigène sur les parois d'une grotte cette fois-ci

Une étagère du département de minéralogie

La plus grosse pépite d'or découvert en 1869 dans le Victoria.
67,5 cm de long pour un poids de 71 kg.
Bon rêvez pas trop, celle-ci n'est qu'une copie (pas fou non plus!)

Les oiseaux locaux: des perroquets multicolores

Les saloperies locales: des araignées hyper dangereuses.
La Funnel Web, sorte de grosse mygale, est paraît-il,
l'araignée la plus venimeuse au monde. Mais le musée se montre rassurant: depuis qu'on a inventé un anti-poison en 1981, plus personne n'est mort de sa piqûre.
Et sa copine, la petite Red Back peut vous envoyer illico presto à l'hôpital voire à la morgue si vous n'avez pas été assez rapide.
Il me faut vous préciser que ce sont des espèces qu'on peut croiser à Sydney. Sympa, non?

mercredi 19 décembre 2007

En vrac

En attendant de vous parler de l'Australian Museum - sûrement demain - voici quelques clichés en vrac.

Sapins de Noël vu dans le hall de départ de Central Station.

Vue sur la cathedrale St Andrews et ses toujours grandes tours.

Aperçu de Broadway, la grande avenue qui passe devant l'uni, qui prouve encore une fois le bordel architectural de la ville.


Une allée de Hyde Park pour se remettre de toutes ces émotions visuelles.

mardi 18 décembre 2007

Santa gags

En attendant de nouvelles et trépidantes aventures au pays des kangourous, voici quelques dessins de Noël plutôt marrant...
Moi je dis, c'est quand même bien Internet.





dimanche 16 décembre 2007

Cher Père Noël

Il y a quelques temps, j’ai participé à un concours organisé par Erika de The French Factory. Le thème en était « écrivez votre lettre au Père Noël ». Les résultats ont été dévoilés hier, et je suis fière de vous annoncer que Bibi a remporté le premier prix !
Comme je sais que parmi mes lecteurs, il y en a quelques uns qui aiment bien lire mes missives à Santa Claus, je me permet de vous copier ci-dessous ma correspondance.

PS : Et du même coup, j’en profite pour faire de la publicité à la talentueuse Erika. Je lui ai déjà commandé plusieurs créations, et je peux vous certifier qu'elles sont à croquer et que le service est irréprochable.
Donc si vous les filles, cherchez un bijou original et adorable, ou si vous les garçons, êtes en rade de bonnes idées cadeau, c’est par là qu’il faut chercher. Et dépêchez-vous, Noël, c'est bientôt!


Cher Père Noël,

Décidément, les Noëls passent et ne se ressemblent pas. Je me souviens, quand j’étais petite, dès novembre, je passais mon temps à feuilleter tous les catalogues de jouets qui me passaient sous la main, à guetter et observer d’un œil de lynx les pubs à la TV et à scanner en détail les rayons des magasins de jouets. Tout ça pour pouvoir dès début décembre, t’envoyer une lettre de trois pieds de long décrivant le coffre à jouet idéal, celui dont tous les enfants rêvent.
Avec les années, je n’ai pas changé ma méthode. Je suis toujours là, à épier, guetter le cadeau et la wishlist parfaite. Mis à part le fait que des jouets, on est passé à des CDs, du parfum, des bijoux et des vêtements par centaine.
Et puis finalement, si. J’ai quand même un peu changé dans le fond. Peu à peu, mes listes sont devenues plus personnelles, moins superficielles, moins matérielles. Je sais, ça fait cliché d’écrire ça, mais je te jure Père Noël, c’est vrai.
Souviens-toi, il y a deux ans, je t’avais écrit pour trouver du travail à ma sortie de la fac, et merci à toi, je n’en ai pas manqué. L’an dernier, je t’ai demandé de m’apporter du changement dans ma vie, et tu m’as envoyé en Australie.
Cette année, j’y suis. Et ce que j’y vois est vraiment différent de ce à quoi on est habitué Père Noël. Ici, on est en plein été, le soleil est brûlant et j’ai déjà expérimenté les joies du coup de soleil à plusieurs reprises. J’ai même été aussi rouge que ton costume, pour te dire ! Ici, on ne se surprend plus à voir se juxtaposer les tableaux d’un immense sapin richement décoré et de gros messieurs bedonnant en short et claquettes transpirer à grosses gouttes juste en dessous de l’arbre de Noël. Tu verrais les cartes de vœux Père Noël, tu en mourrais de rire ! Si sur la majorité d’entre-elles, tu es en costume et traîneau traditionnels, sur d’autres, tu es en maillot de bain à jouer au cricket sur la plage avec kangourous et koalas ! Je t’assure, c’est vraiment différent, mais une expérience à tenter aussi.
Pourtant Père Noël, à l’approche des fêtes, je ne peux pas m’empêcher d’avoir une boule dans la gorge. Non pas parce qu’il n’y a pas de neige (en général, nos Noëls à nous sont pluvieux), mais parce que pour la première fois, je ne passerai pas Noël avec ma famille, à guetter ta venue, près du sapin. Et ça me fait tout drôle.
Je ne sais pas si j’ai été sage ou non – je pense que globalement oui – mais cette année, je te demanderais uniquement de faire en sorte que je ne me sente pas trop nostalgique lors du jour J. Que je puisse fêter Noël avec mes proches à distance. Que même si on est loin des yeux, on puisse être proche du cœur.
Je t’en remercie par avance Père Noël,

Tendrement,

Cécile

PS : si tu viens dans le coin, n’oublie pas ton écran total, ça cogne dur ici.

vendredi 14 décembre 2007

Mon beau sapin

Dans exactement dix jours, ce sera Noël. Et qui dit Noël, dit sapin. Le sapin, de la famille des conifères, pousse généralement dans les milieux froids et/ou montagneux. Alors trouver un tel arbre dans un pays où le palmier est roi, passez moi l'expression, mais ça sentait un peu le sapin. Pourtant impossible n'est pas Français, et rien que pour vos beaux yeux, je vous ai dégotté trois sapins de Noël dans le pays des kangourous.

Le premier provient du QVB, soit le Queen Victoria Building, un des centres commerciaux les plus huppés de la ville. Légèrement snob, ils ont choisi de le décorer de 15.000 cristaux de Swaroski (et quand on sait le prix que ça coûte...). Le sapin en lui-même 'traverse' les trois étages du QVB, ce qui explique qu'ici, vous ne voyez ici que le sommet, la faîte (n'ayons pas peur des mots).



Celui-ci se trouve sur la Martin's place, en plein milieu de CBD, le quartier des affaires où y a de grandes tours. Un peu moins prestigieux que celui du QVB, il faut bien l'admettre. Si vous observez bien les passants, vous verrez que les messieurs sont en chemisette, preuve qu'ici, c'est bien l'été (même si depuis quelques jours, l'air s'est un peu rafraichi).



Le troisième est à chercher du côté de Darling Harbour. Ici, on fait dans le créatif et le figuratif. Le design, quoi. Ce qui finalement n'est peut-être pas plus mal, car quitte à vivre dans un pays où le sapin est aussi rare qu'un cheveu sur le crâne de Jean-Pierre Coffe, autant créer un sapin de toutes pièces et ne pas prendre les gens pour des cons, comme dirait l'ami J-P. C.


Petit bonus: le mini sapin de Noël en bois, sans décor, sans fioriture, visible sur mon imprimante. Histoire de se rappeller la maison et le bon vieux temps, celui où les hivers et les Noëls étaient froids et donnaient envie de se pelotonner sous une couverture devant un bon feu, plutôt que de se jetter dans la première fontaine de passage pour se rafraichir quelque peu.

mercredi 12 décembre 2007

Tours et détours...

Attention, le billet ci-après est à forte teneur d'humeur râleuse. Ames sensibles s'abstenir.

Le sujet que je vais évoquer aujourd’hui m’avais déjà sérieusement bousculé l’esprit lors de mon arrivée à Sydney. En toute innocence, je m’étais dit « Ne juge pas sans connaître. Ca se trouve, c’est uniquement sur ce chemin précis, de l’aéroport au centre-ville, que tu vois ce genre de choses. C’est peut-être différent ailleurs ».
Presque six mois – déjà ! – ont passé, et je peux affirmer maintenant en toute connaissance de cause, ce n’est pas uniquement sur la route de Botany Bay à CBD que la chose se produit. Au contraire, c’est un phénomène généralisé, étendu.
Je parle bien sûr de l’architecture de Sydney. L’absence d’homogénéité plus précisément.

Imaginez que vous vous baladez à Paris le long des quais. Oh des ponts anciens, c’est beau. Wouah, Notre-Dame, elle en impose. Dis-moi, c’est pas la coupole dorée de l’Académie française à gauche ? Et le Louvre, qu’est-ce qu’il est grand !
Quand tout à coup, vous tournez la tête, et vos yeux se cognent à une immense tour, identique à celles de la Défense. Non ! Ce n’est pas logique, c’était si beau ce que je voyais jusqu’à présent. Vous pivotez. Votre vue est bouchée par une autre tour, et une autre, et une autre. Ne bougez plus, vous êtes cernés.

Bon, maintenant transposons la situation à Sydney. Sauf qu’ici, on n’imagine plus, on le vit. On est là à s’émerveiller devant la cathédrale St Andrews, les barracks, Town Hall, on rêvasse dans Hyde Park et boum ! On ajuste le focus oculaire et on se prend d’immenses tours phalliques dans la gueule.

Alors bon, je sais, je sais, je radote. Mais franchement, faut avouer que ça dénature tout. Typique, à mon avis, d’une ville qu’on a créé de toutes pièces. Les premiers colons, forcément étaient du 17, 18, 19e siècle, avaient une architecture et un sens de l’esthétique qui leur étaient propres. Puis au fur et à mesure des ans, les colons devenus des hommes d’affaire se sont dits qu’ils avaient à tout prix besoin d’un quartier des affaires et de grandes tours pour abriter leurs millions de bureaux. Comme ils sont pas contrariants, ils ont construit là où il y avait de la place. C’est-à-dire juste à côté de constructions plus anciennes.

Exemple : rien que dans le quartier de l’université, on a Central Station, la gare centrale qui présente une architecture digne du 18 – 19e, puis on a la tour moche de l’UTS, puis une ancienne usine Foster (la bière), puis un alignement de food shops dont les façades ressemblent de près ou de loin à celles des échoppes dans les westerns spaghetti de Sergio Leone. Fi fi fi, ouin ouin ouin… (bon ça c’est la mélodie de Don Leone, essayez d’imaginer)

Enfin bref, disons-le clairement, architecturellement parlant, c'est un beau bordel ici. A real mess, aurait dit Shakespeare (et non, ce n'est pas parce que mes origines sont à chercher du côté d'une ville à consonnance identique que j'évoque le sujet. Soit dit en passant, c'est aussi un beau foutoir là-bas: un certain centre d'art et un certain Président Pompidou y contribuent fortement).

Bon pour illustrer le tout, quelques photos. Je vous ai mis les moins moches, j’ai eu pitié de vos yeux.

Hyde Park, écrin de verdure et de calme au milieu de CBD... A droite, vue sur les Barracks et les touristes japonais...

... A gauche, ben y'a déjà des tours...


Encore des tours. Avec LV qui tente de recréer un bout d'immeuble hausmanien...

Toujours des tours...


Rien que des tours, qui ici, font de l'ombre à la cathédrale St Andrews



Vous en reprendrez bien encore un peu ?

Paraît-il qu’à Melbourne, c’est beaucoup plus beau et homogène : le centre est à architecture victorienne et n’est pas entâché par les buildings. Etant donné que j’y vais quelques jours fin janvier (j’ai pris mes billets d’avion hier), je ne manquerai pas de vous en faire un compte-rendu. Ca va de soit ;o)

Prochain billet un peu plus festif : les décorations et sapins de Noël en plein été.

vendredi 7 décembre 2007

Séjour à Port Douglas (fin)

La série « Séjour à Port Douglas » touchant à sa fin, voici un billet fourre-tout où l’on survolera aussi bien la Marina, les curiosités du centre commercial, ainsi qu’un bilan de ces quelques jours de vacances.

Commençons par les photos et autres curiosités. Mon séjour ayant eu lieu fin novembre, on peut voir des décorations de Noël dans le centre commercial. Et je ne me répèterai jamais assez, voir des décos de Noël par un temps moite et hyper chaud (au bas mot 30°) fait vraiment hyper bizarre. Pas que je sois habituée à des Noëls blancs (en fait, nos Noëls à nous sont plutôt gris et pluvieux), mais simplement que dans mon esprit, fêtes de fin d’année, hiver et froid vont de pair. Va falloir que je me déshabitue pour cette année, tout du moins.


Enfin bon, malgré tout, les Aussies ne perdent pas leur humour, et font comme qui diraient avec les moyens du bord. Le crocodile de Noël, ça vous dit ?


Autre chose marrante vue dans ce centre, des machines à jeu antiques : un penny dans la fente et vous pouvez voir ce que les filles sont quand elles sont seules, avoir la description scientifique de la paume de votre main, faire fonctionner le petit train ou encore voir un sosie de Chaplin profiter des joies de la cave à vin. Bon par contre rien ne me dit si les habitants locaux en sont fans, ou si c’est un bel attrape-touriste. Moi, ils ne m’auront pas eu, pour la simple et bonne raison que j’avais pas de pièce de $1 et que j’avais pas envie de faire de la monnaie juste pour ça…


Enfin la Marina (le port quoi) par temps pluvieux. Comme c'était le dernier jour que j'ai pris la photo, je n'ai pas eu d'autre choix que de composer avec le temps. Mais sinon je vous assure, quand y a du soleil, c'est super mignon.



En gros pour résumer ces quelques jours de vacances, voici un petit inventaire vite fait :
- Nombre de coups de soleil : 6
- Nombre de piqûres de moustiques : 8
- Nombre de moustiques tués : 4
- Nombre de fois où je me suis répétée que la piqûre qui me faisait mal au mollet ne pouvait pas être celle d’une araignée ou d’une méduse (sinon je ne serais plus là pour me poser la question) : 1000 (au moins)
- Nombre de plages/criques visitées : 2
- Nombre de fois où je m’y suis baignée : 0 (car méduses tueuses d’un côté et crocodiles plein de dents de l’autre. Un conseil : pour éviter les méduses, allez-y entre mai et octobre)
- Nombre de fois où un crabe m’a pincé l’orteil : 1
- Nombre de pieds bousillés par le cocktail sable-sel-tatanes en plastique : 2
- Nombre de croisières en bateau : 2
- Nombre de fois où j’ai été malade en bateau : 1 (comme par hasard le jour de la Barrière de corail)
- Nombre de glaces englouties : 4 (parfait !)
- Nombre de litres d’eau transpirés : au moins 10.000
- Nombre de degrés celsius en moyenne : 90 (environ)
- Nombre de fois où je me suis dit que finalement, l’hiver, c’est pas si mal : 1 million
- Nombre de jours où il a plus : 1,5
- Nombre de fois où je me suis dit que ç’aurait été mieux si vous aviez été là : incalculable.

mercredi 5 décembre 2007

Séjour à Port Douglas (4)

Aujourd’hui, pas beaucoup de texte mais des photos. Car puisque je ne suis pas une spécialiste de la flore locale et que je ne connais que difficilement les noms de 2-3 plantes, autant éviter de raconter n’importe quoi.

Sur ce je vous laisse avec les fleurs colorées du Far North Queensland.










Prochain billet: en vrac, la zone portuaire et quelques curiosités du centre commercial de la Marina.

lundi 3 décembre 2007

Séjour à Port Douglas (3)

Port Douglas étant situé à cheval entre l’océan et ce qu’on peut appeler la forêt tropicale, on peut aussi bien y entreprendre des excursions sur la Grande Barrière de corail que d’autres dans la mangrove.

Ne voulant pas privilégier l’un au détriment de l’autre (tant qu’à faire), je me suis embarquée jeudi pour une croisière de deux heures à bord du Lady Douglas (si c'est pas mignon comme nom de bateau!) sur la Dickson Inlet, bien décidée à voir les fameux salties, crocodiles d’eau salée.

Et bien, j’ai été servie ! Malgré le fait que novembre marque le début de la saison des amours et rende donc les crocos plus difficile à observer, j’ai pu en apercevoir trois et en photographier deux qui étaient nez à nez. Une chose assez rare selon le guide.

Bon trêve de bavardage, voici les fameux reptiles.


Lors de la croisière, on a également pu voir un aigle marin à ventre blanc. Comme il était assez difficile à distinguer sur la photo, j’ai tenté un photomontage assez artisanal, que les puristes m’en excusent.


Et pour finir, quelques clichés de la mangrove et de la Marina vues de l’estuaire. Ce jour-là, le temps était plutôt pluvieux, résultat sur certaines photos, la mer et le ciel se confondent presque, ce qui je trouve, donne un effet assez intéressant à l’image.


Prochain billet : la végétation et les fleurs tropicales.