jeudi 28 février 2008

Le cri du perroquet

Le temps n'est peut-être pas au beau fixe, d'accord. Je n'ai pas de super zoom de roi des paparazzi, d'accord. Je n'ai peut-être rien de mieux à faire, euh... pas d'accord.

N'empêche, celui qui n'a pas entendu le cri du perroquet, n'a rien entendu.

Et attention, pas n'importe quel perroquet. Non non. Je vous parle ici du seul, de l'unique perroquet punk. Sex Pistols, Ramones & Cie. Le perroquet qui a l'élégance de marier la crête à un habit blanc immaculé (bon d'accord, le côté Sex Pistols n'est peut-être pas entièrement présent dans cette description, n'empêche...).

Enfin bon, foin de fioritures, vous aurez sans doute, peut-être, reconnu le cacatoès.


L'image n'est pas de moi.


Le cacatoès vit principalement en Australie. Et crie. Beaucoup. Enfin peut-être qu'il parle, qu'il chante ou je ne sais trop, je ne parle pas le cacatoès, n'empêche, il fait du bruit.

Parfois, il passe devant ma fenêtre en bande rugissante. Parfois, il est seul, posé sur une ligne électrique, un bord de mur, un échaffaudage et appelle ses copains cacatoès, car tout seul il s'ennuie.

C'est dans cette dernière configuration que je l'ai photographié. Le ciel est gris, la photo est floue, c'est de l'image volée ou je ne m'y connait pas.

Le voici, le voilà, en presque direct de chez moi.

Celle-là oui.

mercredi 20 février 2008

Au Taronga Zoo et en bref

Alors, pour vous donner quelques nouvelles :

* Mardi, hier, je suis allée payer ma petite visite (quasi-obligatoire quand on est à Sydney) au Taronga Zoo. Selon tous les guides possibles et imaginables, c’est LE zoo à voir. Un des plus beaux d’Australie et du Sud de l’Equateur. Et surtout avec LA vue sur le Harbour Bridge et l’Opera House. Et aussi accessoirement une des plus belles collections d’animaux australiens. Soit. Moi, j’ai surtout trouvé que le zoo était digne d’un labyrinthe, puisque la visite n’est pas fléchée et que les plans gracieusement offerts par le zoo, sont incomplets. Ce sont de petits farceurs, les Australiens.
En tout cas, voici quelques photos de la faune aussie (je vous épargne les éléphants et autres lions) et d’une vue panoramique de Sydney (image qui aurait été plus belle avec un petit rayon de soleil…).
Et je confirme mon amour définitif et inconditionnel pour les koalas. Amour qui m’a poussé à parrainer une petite fille koala, Cathie Giddy, au Koala Hospital de Port Macquarie. Pour adopter virtuellement un koala, c’est $50 (environ 30 €) par an et un certificat d’adoption vous est envoyé. Et c’est par (http://www.koalahospital.org.au/).

Un koala en pleine sieste.

Deux kangourous gris.

Un grand kangourou roux. Pas trop dure la vie ?

Le fameux diable de Tasmanie. C’est tout petit et ça bouge tout le temps !

Deux manchots pygmées. Les plus petits du monde : ils ne dépassent pas les 20 cm.

Le kookaburra, un des oiseaux emblématiques de l’Australie.

Deux dingos qui prennent la pose.

Et pour finir, une vue sur Sydney depuis le Taronga Zoo.

* Je vous confirme également que le Français à l’étranger, en vacances, est un être épouvantable. Une vraie tête de con, comme on dit. J’en ai fait la malheureuse expérience lors de ma visite au zoo. A tous les coins de cage, on n’entendait parler que le Français (et mon Dieu, quels dialogues !!). A mon avis, ils ont dû venir par cargo entier. C’est ça ou alors il doit y avoir de super promos Air France en ce moment. Toujours est-il que le Français est râleur, grossier, croit que tout lui appartient et se permet de critiquer ouvertement les gens, sous prétexte qu’ils ne comprennent pas leur langue. Pas de bol pour la famille malpolie qui a croisé mon chemin – et accessoirement gâché mon déjeuner. En tout cas, je comprends de mieux en mieux la blague archi-connue : « Quand Dieu a créé le Paradis sur Terre, il a créé la France. Puis il s’est rendu compte que trop de perfection tue la perfection. Du coup, il a créé le Français ».

* Mercredi dernier, j’ai testé le coiffeur à Sydney. C’est pas mal coupé, mais je n’aime pas. J’ai l’impression que la coupe me donne l’air d’avoir cinq ans. Impression qui m’a été confirmée lundi, lorsque dans un pub à Newtown, j’ai dû montrer mon passeport pour prouver que j’avais plus de 18 ans et commander… un jus d’orange.

* Enfin, dernier point, mes cours reprennent lundi 25 février. Je serais occupée tous les lundis, mardis et mercredis de 18 à 21 h. Les cours du soir, je sens que ça va faire un peu bizarre…

mardi 12 février 2008

Encore...


Bon, ça devient une habitude on dirait... Va falloir que je pense à changer le titre du blog: "Cécile in Baghdad", ça devient plus approprié.
Car cette fois-ci, c'est le Broadway Shopping Centre, l'endroit où je vais faire mes courses et qui est situé dans la rue parallèle à la mienne, qui a pris feu.

Apparemment, c'est une explosion du système électrique dans le parking du Centre qui serait à l'origine de l'incendie, qui s'est déclenché hier aux alentours de 13:45.

Il n'y a pas de victime. Mais d'après The Australian, cet incident a viré à la farce: les gens présents à l'intérieur du centre n'évacuant que difficilement car ils croyaient que cela faisait partie des exercices d'alarmes incendies qui avait eu lieu en matinée, et lors de l'intervention des pompiers, un motocycliste a perforé une lance d'incendie en lui roulant dessus. Sans compter que les camions des sapeurs avaient du mal à passer par la petite ruelle où l'incendie était déclaré...

Pour les intéressés, plus de détails ici ou .

vendredi 8 février 2008

Moi et mes voisins

Je déteste mes voisins.

Non vraiment. Ce n’est pas une figure de style. Je les déteste.

Ils sont bruyants. Du genre qui fait du bruit.

Vraiment. Du bruit ou plutôt des bruits, j’en ai toute une panoplie.

J’ai les classiques portes qui claquent. Et qui font trembler mes murs en carton-pâte.

J’ai des hurlements de hyène, des sons gutturaux d’un voisin qui rigole comme une baleine, d’un gros rire bien gras, plein de cholestérol, en plein milieu de la nuit. Le jour, ce doit être un triste sire, un membre de la famille Addams qui rumine sa mélancolie. La nuit, il se lâche. Il rit du rire de Melmoth. C’est infernal. (Pour les incultes : Melmoth est un riche bourgeois qui dans le roman de Mathurin, passe un pacte avec le Diable en échange d’immenses pouvoirs et d’une vie éternelle.)

Et moi, j’ai des cernes.

J’ai des hurlements de cochonne qu’on égorge. Ca, c’est ma voisine qui prend son pied en poussant des cris de bête sauvage. Elle crie, elle hurle, elle se déchaîne. J’ai l’impression parfois de vivre à côté d’un studio où l’on tourne des films X. Elle le fait en pleine nuit bien sûr. Sinon c’est pas drôle.

Et moi j’ai des cernes.


Les Bronzés Font Du Ski - Le Refuge
envoyé par Films-Comiques

J’ai un voisin insomniaque. Du genre je t’allume la télé tous les jours à deux heures du matin. Pile. Pas avant, ni après. Et au choix, il regarde des films de Bollywood aux chants et à la musique énervante (surtout à 2h du mat’) ou des séries policières avec bruit de sirène, coups de feux, pneus qui crissent et musique dramatique. L’enfer. D’autant plus que sa télé doit être placée juste à côté de la tête de mon lit, de l’autre côté du mur en carton-pâte. D’autant plus qu’il ne comprend pas le code subtil du je tape trois petits coups au mur et toi tu baisses le son de ta TV. Non. Le salaud au contraire l’augmente. Et comme j’ai peur de faire un trou dans mon mur en papier-mâché si je tape trop fort et de me faire éjecter de la résidence si je lui éclate sa sale petite gueule de fouine, je mets des boules Quiès.

Et j’ai des cernes.

Les boules Quiès, c’est parfait pour étouffer les bruits de TV. Nul pour les portes qui claquent, la fumée de cigarette qui entre par mes fenêtres et ça ne protège pas de la chute d’objets.

Car j’ai au-dessus de moi, une voisine (un voisin ?) qui a la délicatesse du pas d’un troupeau d’éléphants qui chargent. Et une fois le boum boum boum était si fort qu’un cache en plastique du néon de la cuisine est tombé. Véridique !

Je suis passée à côté de l’hématome.

La plupart de mes voisins sont des petits jeunes de 18-19 ans. Qui profitent d’être loin de Papa-Maman pour tester leur résistance à l’alcool et tous les pubs du quartier. Et qui rentrent complètement bourrés à 3 h du matin, en beuglant dans des langues estrangères, inconnues de mes services. Ce n’est pas que j’ai quelque chose contre eux, mais je sais pour sûr que la majorité écrasante de ces ivrognes occasionnels est d’origine asiatique. Après Chinois, Japonais ou Coréen, je n’arrive pas à faire la différence. Mais je casse du coup le mythe de l’Asiatique silencieux.

Et j’ai des cernes.

En journée, le seul bruit que j’entends est celui d’une porte qui claque de temps en temps. La nuit, tous se réveillent et jouent à celui qui émettra le plus fort nombre de décibels.

Je ne peux même pas vraiment me plaindre ou accuser qui que ce soit ou taper au plafond. Parce que je ne sais pas d’où proviennent exactement les bruits. Il n’y a que deux studios individuels par étage et ils sont très éloignés l’un de l’autre. Tout le reste n’est que des collocations de cinq, six ou sept étudiants. Et je n’arrive donc pas à déterminer qui sont les coupables. Je ne peux que me demander s’il n’y a que moi que ces bruits dérangent et qui ait des cernes.

Et puis je me prends à rêver qu’un jour, je pourrais vivre sur une île déserte. Calme, sans bruit. Le bonheur. Mais je n’ai qu’une crainte : qu’une horde de touristes et d’entrepreneurs découvrent mon coin de paradis et viennent y faire du bruit. Et me coller des cernes.

Y a pas à dire, je déteste mes voisins.

jeudi 7 février 2008

Like a falling stone

Vous la redoutiez, pourtant il faudra bien vous y faire. Aujourd’hui signe la fin. Mon dernier billet… sur Melbourne.

Alors pour satisfaire votre soif de curiosité (qui d’ailleurs s’est manifesté d’une manière on ne peut plus déferlante. J’ai vraiment été submergée par des flots de commentaires si vous voyez ce que je veux dire…). Donc pour vous abreuver encore d’images de rochers, falaises et autres plages abandonnées (avec coquillages et crustacés), voici toujours dans le Port Campbell National Park le Loch Ard Gorge, le Razorback et le London Bridge.

Le Loch Ard Gorge et le Razorback sont moins connus, moins célèbres que le London Bridge et les Twelve Apostles, pourtant ils n’en sont pas pour le moins impressionnants. Ce qui est amusant à noter, d’ailleurs, c’est que leurs photos sont bien nettes, bien éclairées, le ciel est dégagé et elles ont de belles couleurs. Alors que pour le London Bridge et les Apostles, le ciel est couvert, et les images pas aussi topissimes que les autres. Malédiction ? Fait d’avoir été trop photographié ? C’est comme si la nature d’elle-même voulait mettre l’accent sur ses merveilles moins réputées…

Et puis elle met aussi très bien en valeur les petites criques et plages, cachées à l’ombre des falaises escarpées. On n’avait pas vraiment le temps, mais j’avoue que je me serais bien dorée la pilule sur la crique ci-dessous. Adorable et intime à souhait.

Enfin dernière anecdote concernant le London Bridge. Avant, il était rattaché à la falaise et les touristes pouvaient y marcher. Mais en 1990, ce bras de terre s’est effondré, donnant raison à la fameuse chanson enfantine : « London Bridge is falling down, falling down, falling down. London Bridge is falling down, my fair lady ».

Vue d'ensemble du Loch Ard Gorge.

Sur la plage abandonnée... Toujours le Loch Ard Gorge.

The Arch.

Vue partielle du Razorback et des rochers environnants.

Le Razorback, lui-même.

Le London Bridge.

mercredi 6 février 2008

The Twelve Apostles

Avant dernier volet de la série “séjour à Melbourne” (eh oui!): les Twelve Apostles ou Douze Apôtres si vous préférez la langue de l’ami Molière.

Ce qui est marrant, c’est qu’à l’origine, les Aborigènes avaient appelé cette formation rocheuse « la truie et ses porcelets ». Quand les premiers colons européens ont débarqué, ils ont rebaptisé le tout selon les disciples de Jésus.

D’ailleurs, anecdote supplémentaire, on n’est pas sûr qu’il y ait jamais 12 apôtres en tout. C’est un nom symbolique avant tout.

En tout cas, vous trouverez ces apôtres et les autres falaises et formations rocheuses dont il sera question demain, dans le Port Campbell National Park.

Ces falaises, parce qu’au début il s’agissait bien de falaises, ont entre 10 et 25 millions d’années. Mais l’érosion du temps et des éléments ont en fait le résultat que nous connaissons aujourd’hui.

Alors c’est beau, certes, mais ça n’est pas fait pour durer. Car l’érosion, elle continue son boulot. Joli ou pas, touristes ou pas, elle continue d’effriter les rochers. L’un des apôtres s’est ainsi effondré le 3 juillet 2005. Et sans aucun doute, les autres suivront à plus ou moins long terme.

Quand nous sommes arrivés à destination, la partie la plus connue et la plus photographiée des 12 Apôtres étaient à contre-jour, d’où le côté sombre des photos. L’autre partie était bien éclairée, soleil de dos, donc on se rend mieux compte de la couleur jaune-doré de la roche.






mardi 5 février 2008

Meet the locals (and the trees as well)

Au programme d’aujourd’hui donc, des koalas et de la rainforest.

Concernant les koalas, je vous confirme, ça vit très haut dans les arbres, les eucalyptus, et ça dort tout le temps. Jusqu’à 20 heures par jour. Les chanceux. Vous verrez ci-dessous quelques photos en taille réelle et le zoom sur le koala. C’est pas très net, mais à ma décharge, je n’avais pas d’appareil hyper-perfectionné. Donc on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a. Mais en tout cas, ça vous donne une idée. Et pis pour ceux qui s’ennuient au travail, ils peuvent toujours jouer à « mais où est Charlie ? » avec les photos non-zoomées. Voilà.

Ensuite la rainforest, ou forêt tropicale. Et bien, vous le constaterez de par vous-même, c’est un peu voyage dans la préhistoire. On trouve des pins wollemi, des arbres super hauts et des fougères géantes. Qu’un diplodocus passe tranquillement par là que je n’en serais même pas étonnée. Je vous ai mis une petite sélection de photos seulement car sur la majorité d’entre-elles, j’avais toujours une tête de touriste chinois ou japonais (comment faire la différence entre les deux ??) qui traînait dans le coin. Et bon, c’est pas trop le but du voyage non plus.

En tout cas, avec de pareils clichés, je me fait l’effet d’un photographe du National Geographic. Sauf que j’ai un matériel hyper moins perfectionné. Et que mes photos sont pas publiées. Et que c’est moi qui ai payé pour faire l’excursion et non le contraire. La vie est mal faite des fois.

Bon en tout cas demain, nous attaquerons le vif du sujet de la Great Ocean Road avec les 12 apôtres. Il y sera question non pas de religion mais de rocher. Car c’est sur cette pierre que je bâtirai mon billet.








lundi 4 février 2008

On the (Great Ocean) Road

Retour à Melbourne où nous partons cette fois-ci pour la Great Ocean Road.

La Great Ocean Road, située sur la côte sud-est de l’Australie, commence dans la ville de Torquay et se termine à Allansford 243 km plus loin. Elle a été construite en 16 ans pendant la Grande Dépression, dans l’entre-deux guerres, et est devenue un des haut-lieux touristiques du Victoria.

Perso, j’ai visité la GOR le 30 janvier lors d’une excursion avec Go West. Les photos des quatre prochains posts datent de là.

Au programme, des falaises escarpées, de la forêt tropicale, des koalas, de la culture aborigène et la plage.

Et nous commencerons par là : la plage.

Nous avons fait un arrêt d’une quinzaine de minutes (pas plus, pas le temps, faut respecter le planning. Notre guide devait compter des chefs de gare parmi ses ancêtres). Donc arrêt photo de un quart d’heure à la Bells Beach, puis quelques kilomètres plus loin, nouvelle pause photo à Point Break et le début officiel, avec panneau et tout, de la GOR.

Comme je n’ai pas grand chose à dire de plus sur le sujet, je vous propose de passer tout de suite aux images.

Au programme de demain : des koalas funambules et une forêt digne de Jurassic Park.

La Bells Beach, premier arrêt plage de notre excursion. Ici vu de droite.

La Bells Beach, vue de gauche.

Pour ceux qui les réclamaient à corps et à cris, les voici enfin. Mes premiers surfeurs australiens ! (Bon d’accord, ils sont pas dans la flotte, mais ils ont une planche et un chien, c’est déjà pas si mal).

L’océan Pacifique, vue de Point Break. C’est beau, hein ?

Point Break, vue de droite.

Le Pacifique toujours, et un peu de végétation.

L’entrée officielle dans la Great Ocean Road.

Breaking news

Nous interrompons temporairement la visite de Melbourne pour retourner à Sydney. Où une explosion au gaz dans Mountain Street (ma rue!!) a entièrement détruit une boutique de fast-food.
L'explosion (l'énorme boom) s'est produite à 1h15 du matin, soufflant entièrement le fast-food et faisant deux blessés.
Près d'un millier de résidents qui vivaient dans l'immeuble de neuf étages, situé au-dessus de la boutique Nando's, ont dû être évacué.
La plupart des résidents sont des étudiants de l'UTS (non pas moi, ceux de l'autre résidence. Moi j'ai juste entendu un gros coup de tonnerre) et ont été temporairement relogés à l'hôtel Formule 1 à l'aéroport de Sydney.
La police enquête maintenant pour savoir si l'explosion est liée au braquage de la boutique qui a eu lieu plus tôt dans la soirée, vers 21h (elle est sympa ma rue, hein?).

Bon dites donc, Sydney, c'est sympa, non vraiment. Mais une question: c'est quand que je rentre?

Pour plus de détails: l'article du Daily Telegraph

Et la photo du feu fast-food, tirée du Sydney Morning Herald

dimanche 3 février 2008

Shop till you drop

Pour en finir avec Melbourne la ville, je vous propose de faire un détour par le quartier commerçant. Il faut savoir que la capitale du Victoria est réputée pour le shopping. Shop till you drop (achète jusqu’à la ruine, en gros) en est la devise.

Pour satisfaire votre boulimie d’achat, vous avez le choix entre les grands department stores comme Myer ou David Jones, les énormes centres commerciaux comme Melbourne Central (plus de 300 magasins), Galleria Plaza et Australia on Collins ou encore les arcades anciennes comme The Block Arcade ou la Royal Arcade.

Tout cela est situé dans le centre de Melbourne, dont notamment Collins Street et surtout Bourke Street.

Pour ma part, je me suis ‘fait’ les centres commerciaux jeudi. Au départ, j’avais programmé tout à fait autre chose (visite des jardins, croisière sur la Yarra River…) mais le temps de cochon qu’il a fait (pluie, vent, tempête, bourrasque, re-pluie) m’ont contraint à m’abriter le plus possible.

Alors pour éviter toute once de culpabilité, j’ai pris des photos de l’architecture victorienne et je n’ai rien acheté (faut dire aussi que j’ai rien trouvé ni à mon goût ni pour ma bourse).

La suite en images.

Demain, nous entamerons un long périple sur la Great Ocean Road et verrons quelqu’unes des plus belles plages des environs.

Vue d’une galerie de la Royale Arcade. S’y mèlent magasins d’antiquités, bijouteries, boutiques branchées et bric-à-brac.

Les deux gardiens de la Royal Arcade

Un aperçu de Little Collins Street
Un aperçu de Bourke Street.

Un aperçu de Collins Street.
Melbourne est l'une des villes victoriennes les mieux conservées.

samedi 2 février 2008

Et au milieu coule une rivière

Et on continue pour la visite de Melbourne !

Si tout comme Sydney, Melbourne est située au bord de l’océan (dans la baie de Port Philipp plus précisément), la ville a la particularité d’être scindée en deux par un fleuve : la Yarra River. Encore une caractéristique de ville européenne !

La Yarra River donc. D’après l’ami Wiki(pédia), la Yarra River est longue de 242 km, ce qui signifie un flot annuel de 718.000 megalitres. Elle est approvisée par les neiges environnantes ainsi que par la Plenty River, le Merri Creek, Darebin Creek, Gardiners Creek et le Moonee Ponds Creek.

A Melbourne, elle traverse le centre-ville et est utilisée par les ferries qui desservent différents endroits de la ville et banlieues, par les croisières touristiques et par les avirons. (Pour la petite histoire, j'avais programmé une croisière jeudi matin, mais comme il a plu comme vache qui ... vous connaissez la suite, mon tour en bateau est tombé à l'eau, sans mauvais jeu de mot.)

Sur la rive nord de la Yarra River, on trouve Federation Square et un vaste complexe qui regroupe le Ian Potter Centre, l’Atrium ou encore le Australian Centre for the Moving Image (ACMI). Sans oublier la fameuse flèche de Melbourne devant le Art Centre.

Bref… Voici quelques photos de tout ça. Et on poursuit demain avec les rues commerçantes de Melbourne sous la pluie.

Federation Square, la place centrale de Melbourne, et son complexe à multi-facettes.

La Yarra River, vue du Princes Bridge côté port. Au second plan à droite, un morceau de Flinders Station.

La Yarra River vue du Princes Bridge côté parc. D’un côté comme de l’autre, des avirons et des ferries.

La Yarra River toujours côté parc, avec au fond un aperçu du Melbourne Cricket Ground.

La flèche de Melbourne devant le Art Centre.